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Le nouveau paysage sénatorial Ligérien

La Loire offre donc, en ce 25 septembre, un nouveau paysage sénatorial avec deux élus de droite et deux de gauche. Dès aujourd’hui, la majorité départementale de Bernard Bonne doit désigner le nom de son candidat à la succession à la tête du département. Ce soir, la quasi totalité des 326 maires de la Loire se retrouvera à la Foire. Nul doute que les commentaires iront bon train sur un scrutin qui a réservé son lot de surprises.

Le principal gagnant du scrutin est Bernard Bonne qui arrive largement en tête, juste récompense d’une carrière d’élu municipal, communautaire et départemental et même de député suppléant. Gaël Perdriau, qui l’avait soutenu avec ferveur, se félicite de son élection et compte sur lui pour donner un écho aux projets locaux.

Le maire stéphanois accorde aussi de sincères félicitations à la candidate communiste, Cécile Cukierman, qui a su dépasser les étiquettes pour soutenir des initiatives locales comme la passage de la communauté urbaine en métropole. Dino Cinieri avait aussi prédit cette victoire.

Jean-Claude Tissot a su redorer le blason du PS. Connu comme « le tombeur de Pascal Clément », ce maire rural et président d’intercommunalité a mené une campagne de terrain qui a payé. L’homme a aussi bénéficié de la bonne image de feu Jean-Claude Frécon dont il avait reçu le soutien.

Enfin, Bernard Fournier a frôlé la correctionnelle après vingt ans de présence. Son soutien constant aux communes rurales lui a sans doute sauvé la mise mais Bernard Bonne a déploré la division. Il faut aussi évoquer les battus. Alain Berthéas n’a pas convaincu pris entre ses étiquettes du parti radical et de LREM. Gaël Perdriau regrette l’absence au palais du Luxembourg de Jean-François Barnier, président des maires de la Loire, dont il pense qu’il aurait fait un bon sénateur. Son co-listier, Eric Berlivet, pense qu’ils ont peut être été victimes d’un départ tardif en campagne.

Quant à l’ancien sénateur, Maurice Vincent, il analyse le scrutin comme un indice « du malaise des communes rurales qui ont peur de la marginalisation ». Il déplore aussi les bisbilles au sein de LREM.

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