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Dégradations au siège du Parti radical de la Loire

La fédération du Parti radical de la Loire a été la cible d’une dégradation sur les murs de son siège, rue Emile-Combes à Saint-Etienne.

Une main rageuse a peint en noir des admonestations qualifiées d’ « inacceptables et des sous-entendus scandaleux » par les responsables du Parti radical de la Loire qui a l’intention de porter plainte.

« Cet acte en dit long sur l’état de déliquescence de l’expression politique dans notre pays. C’est aussi l’échec global de ceux qui sont censés incarner, défendre et promouvoir les valeurs de la République », dénonce la fédération présidée par l’ancien sénateur-maire de Saint-Etienne, Michel Thiollière.

Ce n’est pas la première permanence d’un parti politique à faire ainsi l’objet de dégradations. Pendant la campagne électorale des municipales, les vitrines du local du candidat Gaël Perdriau avaient subi des jets de peinture. En 2008, c’étaient les permanences de Michel Thiollière et de Maurice Vincent, tout deux candidats aux municipales qui avaient été ciblées.

En décembre 2012, des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes, près de Nantes, ville dont le Premier ministre Jean-Marc Ayrault d’alors était l’ancien maire, avaient tagué la permanence de la fédération du Parti socialiste de la Loire. En avril 2013, c’était la nouvelle permanence de l’UMP qui subissait ce sort. Quant au Front national dont la permanence se situe dans une cour et en étage d’un immeuble du centre-ville, il est une cible réccurente de ses opposants politiques.